D'origine sonraï et vivant au Burkina Faso,
Djibril Maïga est passé maître dans l'art du bogolan. Sa passion
pour son travail ne s'est jamais démentie depuis
ses début en 1997.
Ses créations sont signées
Maïdji
"Avant même de connaître le secret de la fabrication du bogolan,
j'avais une attirance pour cette forme d'expression parce que
j'ai naturellement le dessin dans la main.
j'étais très curieux de savoir comment on obtenait les couleurs.
Lorsque je me suis initié à l'art du bogolan,
c'était comme de l'or que je ramassais. Depuis, c'est une longue
histoire d'amour qui ne s'est jamais démentie. Le bogolan
m'a appris la patience, les étapes de réalisation sont
nombreuses. Un motif simple prend quelques jours. L'art du
bogolan réside dans le dosage des couleurs, des contrastes et des formes."